LE projet VTT de l’année 2015 s’est concrétisé !
Tour du Mont Blanc VTT

LE projet VTT de l’année 2015 s’est concrétisé !
Fin juin 2014, une semaine de congés à tuer entre deux mariages, direction les Alpes avec un pote et deux bicyclettes. Alléchant programme !
L’arlésienne.
4 ans. 4 années que je veux revenir à Vallnord, et pourtant rien. 4 années à essayer de trouver un week-end libre, avec du beau temps et assez de monde pour m’accompagner. Bingo cette année, une petite dizaine de personnes libres au même moment, let’s go !
Cette affiche ancienne du téléphérique d’Artouste orne un mur de mon appartement depuis quelques années. Grosse déception arrivé sur place, il n’est pas ouvert aux civils. Seuls les agents EDF l’empruntent pour l’entretien de je-ne-sais quelle installation. À la place, d’antédiluviens oeufs permettent au quidam d’atteindre la station. Bref, là n’est pas l’intérêt de l’article.
La station est carrément bien dimensionnée pour une journée ou deux. Les chemins, relativement naturels, varient entre la tourbe, la terre et la caillasse. Dans les bois, c’est plutôt raide et engagé avec des passerelles bien foutues et safe. Pour travailler les traj’ entre les racines, les sentiers de couleur noire sont idéaux.
Bon, cette théorie est valable quand le terrain est sec. Artouste, c’est pas le Béarn pour rien. Donc forcément, il a fallu que la pluie accompagne ma première visite et redistribue les cartes. Partie facile apriori néanmoins, en tant que seul joueur de la journée. finalement, j’ai enchaîné les descentes sur la piste rouge, seule à peu près pratiquable pour faire quelques images potables sans risquer sa vie à la moindre épingle. Le soleil s’est pointé en milieu d’après-midi, mais ces allées et venues pédestres m’ont rincé.
Big up au gérant de la location qui s’occupe également du bike park, courage !
Son de Kid Cudi : « Just What I am ». Ça tombe sous le sens. Allez y rouler, feignants.
On dirait que le GR 10 est une mine de merveilleux sentiers.
Quel début de saison ! Tardif certes, le printemps a été bien occupé de divers projets perso, plus ou moins menés à leurs termes.
Les premiers vrais tours de roues à tétines ont eu lieu dans les Alpes fin Juin, avec un tour aux Arcs et aux Deux Alpes. Les images sont en route, pas d’inquiétude.
Pour l’heure, c’est mon second trip qui nous intéresse. Fin Juillet, des jours à poser, occasion d’un trip solo, limite autiste, à travers les Pyrénées ! Première étape, connue mais toujours un véritable délice : Saint Lary. Le bike park n’a pas changé, tant mieux ! Sortons-en pour rejoindre le col de Portet à la force du mollet. De là, 1400m de négatif s’offrent à nous jusqu’au fond de vallée. Un régal. Ma solitude m’a du coup permis de prendre mon temps et de réaliser quelques plans fixes, histoire d’agrémenter le résultat final. Voyez plutôt:
Accompagnement musical de Sébastien Tellier avec sa « Ritournelle ».
En bonus, car j’ai quand même roulé le bike park, un non-montage de mon chemin préféré, car c’est bien resté un chemin et non une piste de décollage pour avions archi-suspendus : la Razor Back. Cette fois, ce sont les Editors qui rythment la descente !
Je pensais garder cet article pour plus tard mais j’ai tellement été feignant dernièrement que vous l’avez mérité !
Shooté en octobre dernier, juste après le premier plâtrage des sommets, cette vidéo illustre parfaitement l’inter-saison. Toujours d’actualité car ce col de la Hourquette d’Ancizan est toujours fermé à l’heure où j’écris ces lignes…
La dernière journée du trip Suisse avant de regagner nos foyers fut sûrement la plus dépaysante, passant de l’Italie à la Suisse Allemande, via le secteur italien de cette dernière. En milieu de journée, totalement cramés, nous ne savions plus quel langage utiliser…
Après une nuit en auberge obtenue à la sueur du front et grâce à quelques billets, nous entamons l’ascension du Passo di San Giacomo afin de repasser la frontière. S’en suit une fabuleuse, bien que brève, descente sur Airolo. En effet, le bitume fut regagné plus tôt que prévu, mais préférant jouer la sécurité par rapport aux horaires de train, nous n’avons pas tenté de chemin hasardeux. Le train permet ici de franchir le Saint Gothard (dont le col culmine à plus de 2100 mètres) en une dizaine de minutes, pour rejoindre Göschenen puis le Süstenpass, toujours en car postal donc.
La toute dernière descente est méga éprouvante, enchainant des zones de plat interminables, et des portions raides jonchées de dalles pierreuses, limite trialisantes. L’ultime portion routière pour rejoindre le point de départ a été coupée au montage car longue et inintéressante.
20h, le soleil se couche sur le lac de Brienz à Interlaken, la fatigue se fait sérieusement sentir après 5 jours de ride ininterrompu. Ce n’est que douzaine d’heures que je reverrais ensuite le soleil, après un éprouvant trajet d’un millier de kilomètres.
Un grand merci à Sébastien pour avoir pris part à ce voyage, ainsi qu’à tous les acteurs qui l’ont rendu possible et agréable. Et merci à Jérôme et Aurélien pour les itinéraires !
Concluons ce voyage avec une ultime rando sur deux jours. L’idée de base était d’utiliser les cars postaux de la CFF afin de rallier des cols intéressants depuis la vallée pour former une boucle au départ de Meiringen. L’ascension des cols en car pourrait être perçue comme de la flemme mais cette « aide » extérieure fut la bienvenue car une montée en pédalant aurait pu prendre une demi-journée là où le bus ne mettait qu’une demie heure, offrant de surcroit un somptueux spectacle sur l’environnement.
Le tracé initial, tiré d’un Bike Magazine d’il y a deux ans, a été légèrement amélioré sur les conseils d’un proche afin d’offrir un passage par l’Italie. Au final, ça a donné ceci:
Agrandir le plan
En une seule journée ça aurait été un peu short, d’où l’idée de rallonger en passant par l’Italie dans l’espoir d’y dénicher un gîte (qui fut finalement une superbe auberge, dégotée après maints efforts grâce à ce qu’il a semblé être le parrain mafieux local) . Départ donc en ce samedi 18 août de Meiringen, après notre première nuit légale au camping proche, pour une ascension vers le premier col, Grimselpass…