Mois : septembre 2009

  • Enduro d’Aure #2

    Petit débriefing de mon 3ème enduro, le premier ayant été l’Enduro d’Aure de l’an dernier… Au programme cette année, du réchauffé de l’an dernier, et du nouveau : soit des anciens chemins réouverts, soit du carrément tracé pour l’occaze !

    Le départ de la première liaison s’est fait du col d’Aspin comme l’an passé, en direction de la Hourquette d’Ancizan, une centaine de D+. Ça grimpe fort d’entrée puis ça suit le flanc de la montagne tranquillement, sur un merveilleux single. Je me goure de piste en suivant naïvement une paire de gars, 5 minutes de perdues qui me font arriver juste 1 minute avant mon départ de première spéciale.

     

    SP1: Un désastre… À peine le Kway rangé (inutile de tout le week-end !) et la caméra déclenchée ça part dans une sapinière sur un single bien fuyant en dévers. En sortant je me trompe de trace et perd 3 minutes à me resituer. ça serpente dans les bois et débouche sur un chemin plus large, de quoi envoyer du gros gaz. Faux plat montant bien casse pattes et ça repart. Virage plat dans les feuilles mortes, je m’en colle une. Je m’arrête ensuite pour baisser la selle et une branche vient me choper les rayons en repartant. A peine remis, grosse racine humide en travers, re boum dans les choux. Pour terminer c’était du single rapide et étroit, avec quelques épingles raidasses et serrées, passées “à la main”. Arrivée au fond de la vallée, gros dénivelé d’entrée de jeu quoi. Résultat : 90ème (sur 150) en 00:19:05. un désastre vous disais-je…
    Remontée par Ancizan, puis la route de la Hourquette d’Ancizan pour finir avec la meme liaison 2 que l’an dernier. 700m de D+ !

    SP2 : la même que l’an dernier en moins humide, un merveilleux single qui tournicote, avec une adhérence de dingue. 35ème en 00:04:19, ma meilleure perf du week-end.

    Remontée à nouveau par la même route de la Hourquette, après un bon ravito à base de produits locaux et de redbull…

    SP3 : Du single en terre fuyante, étroit et raide, un peu bordélique par endroit, pour enchainer avec la fin de la spéciale 3 de l’an dernier. 43ème en 00:08:35 pour moi.

    Encore cette route de la Hourquette pour remonter, mais plus rapide, pliée en 25minutes

    SP4: la même que l’an dernier, des épingles serrées, du raide et technique…44ème en 00:04:36.

    Pour le dimanche matin, départ dans l’ordre du classement de la veille, histoire de suivre un mec censé être plus rapide que soi et limiter les bouchons. Départ de l’ultime liaison au Parking d’Espiaube, pour atteindre le Col du Portet en 1h40 pour 700m de D+. pour beaucoup ça a été juste…

    SP5 : l’ultime, annoncée comme plus longue que les 4 précédentes cumulées, pour 1600m de D-, entrecoupée de pédalage et portage

    SP5
    SP5

    sur 100m de D+. Ça part dans le brouillard sur du sentier à vaches, en ornière pas dangereuse, mais pas bien large non plus. Adhérence au top, humide sans être collant. Rapide jusqu’à atteindre la crête qui surplombe Saint-Lary, suivie de pédalage en montée légère mais bien casse-pattes. La partie suivante a fait le tri entre ceux qui avaient une caisse d’enfer et les autres. 15 minutes de portage dans les rochers, épuisant à finir à bout de souffle. Ça redémarre avec du single tout neuf, raide et technique à souhait, pour terminer par un GR genre Luchon, une merveille. 56ème en 00:46:25(!).

    Au final, un enduro globalement plus dur que l’an passé, tant en technique en spéciale qu’en endurance en liaison. Le terminer dans les temps et sans casse/blessure est déjà une performance en soi. au scratch du week-end, je fais 50ème en 01:23:00, sur 150 concurrents au total, dont pas mal d’abandons (une trentaine).

    Résultats complets

    Vidéos des spéciales

    Merci à Hervé Fitte-Rey pour les photos

  • experiment

    Quand je suis à Toulouse, j’aime bien aller rouler sur la piste de BMX de Blagnac. Encore plus y faire des images et tripper ensuite à faire un montage fun. Ici, avec Orel, la musique est un remix de London Elektricity

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  • Enduro Béarn 2009

    Premier enduro de la saison avec première édition de l’Enduro Béarn. Comme son nom l’indique, il était localisé entre La Pierre Saint Martin et la vallée d’Aspe. Le format, comme d’habitude, c’est plusieurs liaisons et spéciales réparties sur 2 jours de course. Le pilote dispose d’un créneau pour accomplir sa liaison, et le parcours de la spéciale est chronométré. En cas de retard au départ d’une spéciale, le chrono de celle-ci est directement crédité d’autant de retard. Le vainqueur est le pilote qui termine avec le temps de spéciales cumulées le plus faible.

    Compte-rendu (extrait de mon CR sur cariboutrail.free.fr)

    Samedi :

    Liaison en télésiège, tranquille, jusqu’au sommet de la station.

    Spéciale 1 : Beau temps au sommet. Départ dans les alpages en gros dévers caillouteux, puis tout droit dans l’herbe pour rejoindre une piste à 4×4 gravillonneuse. Brouillard + herbe mouillée + vitesse = pilotage à vue, donc balisage visible que quand on est dessus, patinoire et virages tout en glisse…

    Liaison à nouveau en télésiège, sur le même qu’auparavant

    Spéciale 2 : Court sprint moitié piste, moitié alpage dans le brouillard, gros stress pour repérer le fléchage.

    Liaison par la route tranquille, suivie d’un peu de portage

    Spéciale 3 : longue d’une vingtaine de minutes, à base de single en ornière bien grasses et de sous-bois humide et glissant. Du plaisir mais long et éprouvant !

    Ravito puis longue liaison sur piste avant d’attaquer la dernière spéciale du samedi

    Spéciale 4 : Un pur bonheur de single dans les bois avec épingles piégeuses à souhait, suivie d’une longue piste à 4×4 100% pédalage (crampes multiples pour moi), 2 passages de ruisseau full speed. De quoi finir la journée en beauté.
    Dimanche:

    Spéciale 5 : Départ du Refuge de Labérouat, au-dessus de Lescun en vallée d’Aspe. Temps superbe et vue sublime. Début en alpage mais sec, épingles en sous bois, chevaux en liberté et pédalage sur herbe humide. Des passages boueux sur des passerelles en bois, pas toujours très larges…

    Liaison sur la route qui mène au refuge, très raide et par un single à flanc de montagne.

    Spéciale 6 : 20 minutes de bonheur en commençant par un single en foret, rapide et glissant juste ce qu’il faut. On arrive sur une route (ouverte ?) avec des épingles à plat pleines de gravier, et on termine par un single tortueux dans l’herbe humide. Une spéciale variée, on donne tout ce qu’on a, on termine naze mais heureux.

    Dernière liaison interminable par la route, 2h de montée raide en plein caniard…

    Spéciale 7 : Spéciale très rapide de 8 minutes, que du single rapide et technique, du bonheur. Et enfin une arrivée en ligne droite, franchie poignée dans l’angle…

    Vidéos de toutes les spéciales