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Catégorie : mtb
6 mois déjà que je possède ma contourHD 720p, le temps est venu pour un récapitulatif qui, je l’espère, servira de guide d’achat à des indécis.
En attendant des articles aux contenus plus fournis, je dévoile quelques vidéos tournées précédemment. Ici, Aurélien qui teste son Rage fraîchement monté sur un chemin humide de la colline de Pech David à Toulouse.
Matos : comme pour mon autoprod’ (que je pense à réitérer), contourHD + trépied. La lumière parfois faible rend quelques plans un peu fadasses, mais ça donne un genre underground assez adapté.
À quelques exceptions près, cette saison « estivale » j’ai passé mon temps à filmer les autres et le paysage. Il suffit. Pour en quelque sorte conclure cette exceptionnelle saison (j’ai encore roulé tout le week-end, en fin novembre…), je me suis moi-même mis en scène un peu à l’arrache, sans prétendre produire un blockbuster, avec les moyens du bord. Quels moyens ? ma (merveilleuse) caméra habituelle montée sur trépied, et un escabeau pour prendre de la hauteur, pas assez stable sur un arbre, voir la vidéo…. À propos du spot, tout ce que je peux communiquer, c’est que c’est le jardin d’une maison du Lot (46).
Le plus difficile en fait, c’est pour viser. Les lasers intégrés à l’objectif ne servant pas à grand chose en plein jour. Enfin, étant au plus fort de l’automne, j’ai été forcé de diminuer la saturation de certains plans, pour ne pas faire mal aux yeux…
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Rock around the Pic
La neige arrive ! Les quelques centimètres de neige fraiche aperçus ce week-end sur les sommets suffisent pour annoncer que la fin (ou le début, selon le point de vue) est plus proche que jamais. Pour cette (peut-être) dernière, une grande rando. Grande non pas pour la distance (une 20aine de km) mais pour la variété de terrains.
Départ du col du Tourmalet. Montée presque au col de Sencours en 27 minutes ! Descente vers le lac d’Oncet avec ses premières neiges pour remonter vers le col de la Bonida. Descente à flanc, calmement d’abord, puis en raide caillouteux à bases d’épingles raidasses jusqu’au lac d’Aouda. Dernière remontée vers le col d’Aoube avec 80% de portage dans un pierrier, vélo sur le dos (le mien s’en rappelle encore…). Descente vers le combo Lac Vert/Lac Bleu puis enfin vers Chiroulet au fond de la vallée de Lesponne, puis tranquillement vers Baudéan.
Du beau, du grand, des paysages somptueux agrémentés des lueurs et couleurs végétales typiques de l’automne. Un bémol toutefois, j’ai encore eu une panne de batterie de caméra au 2nd tiers de la descente finale. Mais bon, on a quand même suffisamment de matière pour pondre une vidéo de 7 minutes. Et y’avait pas grand chose à jeter !
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Double dose
La technique ultime pour fidéliser un lecteur, c’est le suspense.
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australopithèque (no offence)
une vidéo de vieux collègues des Hautes-Pyrénées avec, en guest, Roulio de retour d’Australie (voilà c’est pour ça le titre)
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Fin de saison ?
L’hiver approche, les week-ends sont pluvieux, plus trop moyen de sortir rouler sans passer autant de temps en nettoyage post-ride qu’en ride à « proprement » parler. Et il y a une grosse différence entre rouler dans la boue, et rouler sous la pluie… Psychologique la différence…
Ce week-end donc, pas de sortie donc pas de nouvelle vidéo, mais un essai d’After Effects. Je débute à peine, donc ne saisis pas encore toutes les subtilités du bouzin, mon objectif étant d’arriver à intégrer une image fixe dans une scène en mouvement, comme sur la dernière vidéo d’un précédent article. Ça se passe à Shibuya, arrondissement de Tokyo, connu entre autres pour être un genre de Time Square japonais.
[vimeo clip_id= »6980813″]
L’inconvénient de l’automne, c’est qu’on se demande à chaque nouvelle sortie si ce ne sera pas la dernière de la saison. Bien que la météo nous réserve encore de belle journées, on n’est pas à l’abri d’une période brutalement morose durant jusqu’à l’hiver, compromettant ainsi d’éventuelles ballades ultérieures.
Raison pour laquelle on réserve nos plus beaux spots pyrénéens pour ces ultimes sorties, gageant que la qualité des chemins ne peut y être que supérieure ou égale à la beauté du lieu fréquenté. Cette fois-ci, rendez-vous est pris à Gèdre, non loin de l’incontournable cirque de Gavarnie. Au programme : 800 mètres de dénivelé positif pour atteindre par la route le pied du cirque de Troumouse. De là on enchaîne avec un chemin grimpant à flanc pour surplomber le lac des Gloriettes, et y redescendre donc. Atteignons ensuite le plateau de Coumély et ses granges, pour enfin terminer par une superbe et néanmoins technique descente sur notre point de départ.
Bilan : 1150 mètres de dénivelé positif / négatif, pour un itinéraire à garder en tête pour l’avenir…
quelques photos à venir sous peu (J ?)
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Enduro d’Aure #2
Petit débriefing de mon 3ème enduro, le premier ayant été l’Enduro d’Aure de l’an dernier… Au programme cette année, du réchauffé de l’an dernier, et du nouveau : soit des anciens chemins réouverts, soit du carrément tracé pour l’occaze !
Le départ de la première liaison s’est fait du col d’Aspin comme l’an passé, en direction de la Hourquette d’Ancizan, une centaine de D+. Ça grimpe fort d’entrée puis ça suit le flanc de la montagne tranquillement, sur un merveilleux single. Je me goure de piste en suivant naïvement une paire de gars, 5 minutes de perdues qui me font arriver juste 1 minute avant mon départ de première spéciale.
SP1: Un désastre… À peine le Kway rangé (inutile de tout le week-end !) et la caméra déclenchée ça part dans une sapinière sur un single bien fuyant en dévers. En sortant je me trompe de trace et perd 3 minutes à me resituer. ça serpente dans les bois et débouche sur un chemin plus large, de quoi envoyer du gros gaz. Faux plat montant bien casse pattes et ça repart. Virage plat dans les feuilles mortes, je m’en colle une. Je m’arrête ensuite pour baisser la selle et une branche vient me choper les rayons en repartant. A peine remis, grosse racine humide en travers, re boum dans les choux. Pour terminer c’était du single rapide et étroit, avec quelques épingles raidasses et serrées, passées “à la main”. Arrivée au fond de la vallée, gros dénivelé d’entrée de jeu quoi. Résultat : 90ème (sur 150) en 00:19:05. un désastre vous disais-je…
Remontée par Ancizan, puis la route de la Hourquette d’Ancizan pour finir avec la meme liaison 2 que l’an dernier. 700m de D+ !
SP2 : la même que l’an dernier en moins humide, un merveilleux single qui tournicote, avec une adhérence de dingue. 35ème en 00:04:19, ma meilleure perf du week-end.
Remontée à nouveau par la même route de la Hourquette, après un bon ravito à base de produits locaux et de redbull…
SP3 : Du single en terre fuyante, étroit et raide, un peu bordélique par endroit, pour enchainer avec la fin de la spéciale 3 de l’an dernier. 43ème en 00:08:35 pour moi.
Encore cette route de la Hourquette pour remonter, mais plus rapide, pliée en 25minutes
SP4: la même que l’an dernier, des épingles serrées, du raide et technique…44ème en 00:04:36.
Pour le dimanche matin, départ dans l’ordre du classement de la veille, histoire de suivre un mec censé être plus rapide que soi et limiter les bouchons. Départ de l’ultime liaison au Parking d’Espiaube, pour atteindre le Col du Portet en 1h40 pour 700m de D+. pour beaucoup ça a été juste…
SP5 : l’ultime, annoncée comme plus longue que les 4 précédentes cumulées, pour 1600m de D-, entrecoupée de pédalage et portage
sur 100m de D+. Ça part dans le brouillard sur du sentier à vaches, en ornière pas dangereuse, mais pas bien large non plus. Adhérence au top, humide sans être collant. Rapide jusqu’à atteindre la crête qui surplombe Saint-Lary, suivie de pédalage en montée légère mais bien casse-pattes. La partie suivante a fait le tri entre ceux qui avaient une caisse d’enfer et les autres. 15 minutes de portage dans les rochers, épuisant à finir à bout de souffle. Ça redémarre avec du single tout neuf, raide et technique à souhait, pour terminer par un GR genre Luchon, une merveille. 56ème en 00:46:25(!).
Au final, un enduro globalement plus dur que l’an passé, tant en technique en spéciale qu’en endurance en liaison. Le terminer dans les temps et sans casse/blessure est déjà une performance en soi. au scratch du week-end, je fais 50ème en 01:23:00, sur 150 concurrents au total, dont pas mal d’abandons (une trentaine).
Merci à Hervé Fitte-Rey pour les photos