À quelques exceptions près, cette saison « estivale » j’ai passé mon temps à filmer les autres et le paysage. Il suffit. Pour en quelque sorte conclure cette exceptionnelle saison (j’ai encore roulé tout le week-end, en fin novembre…), je me suis moi-même mis en scène un peu à l’arrache, sans prétendre produire un blockbuster, avec les moyens du bord. Quels moyens ? ma (merveilleuse) caméra habituelle montée sur trépied, et un escabeau pour prendre de la hauteur, pas assez stable sur un arbre, voir la vidéo…. À propos du spot, tout ce que je peux communiquer, c’est que c’est le jardin d’une maison du Lot (46).

Le plus difficile en fait, c’est pour viser. Les lasers intégrés à l’objectif ne servant pas à grand chose en plein jour. Enfin, étant au plus fort de l’automne, j’ai été forcé de diminuer la saturation de certains plans, pour ne pas faire mal aux yeux…

La neige arrive ! Les quelques centimètres de neige fraiche aperçus ce week-end sur les sommets suffisent pour annoncer que la fin (ou le début, selon le point de vue) est plus proche que jamais. Pour cette (peut-être) dernière, une grande rando. Grande non pas pour la distance (une 20aine de km) mais pour la variété de terrains.

Départ du col du Tourmalet. Montée presque au col de Sencours en 27 minutes ! Descente vers le lac d’Oncet avec ses premières neiges pour remonter vers le col de la Bonida. Descente à flanc, calmement d’abord, puis en raide caillouteux à bases d’épingles raidasses jusqu’au lac d’Aouda. Dernière remontée vers le col d’Aoube avec 80% de portage dans un pierrier, vélo sur le dos (le mien s’en rappelle encore…). Descente vers le combo Lac Vert/Lac Bleu puis enfin vers Chiroulet au fond de la vallée de Lesponne, puis tranquillement vers Baudéan.

Du beau, du grand, des paysages somptueux agrémentés des lueurs et couleurs végétales typiques de l’automne. Un bémol toutefois, j’ai encore eu une panne de batterie de caméra au 2nd tiers de la descente finale. Mais bon, on a quand même suffisamment de matière pour pondre une vidéo de 7 minutes. Et y’avait pas grand chose à jeter !

La technique ultime pour fidéliser un lecteur, c’est le suspense.

une vidéo de vieux collègues des Hautes-Pyrénées avec, en guest, Roulio de retour d’Australie (voilà c’est pour ça le titre)

L’hiver approche, les week-ends sont pluvieux, plus trop moyen de sortir rouler sans passer autant de temps en nettoyage post-ride qu’en ride à « proprement » parler. Et il y a une grosse différence entre rouler dans la boue, et rouler sous la pluie… Psychologique la différence…

Ce week-end donc, pas de sortie donc pas de nouvelle vidéo, mais un essai d’After Effects. Je débute à peine, donc ne saisis pas encore toutes les subtilités du bouzin, mon objectif étant d’arriver à intégrer une image fixe dans une scène en mouvement, comme sur la dernière vidéo d’un précédent article. Ça se passe à Shibuya, arrondissement de Tokyo, connu entre autres pour être un genre de Time Square japonais.

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