Piau, dernier check du matos

Je pensais garder cet article pour plus tard mais j’ai tellement été feignant dernièrement que vous l’avez mérité !
Shooté en octobre dernier, juste après le premier plâtrage des sommets, cette vidéo illustre parfaitement l’inter-saison. Toujours d’actualité car ce col de la Hourquette d’Ancizan est toujours fermé à l’heure où j’écris ces lignes…
Pour conclure notre exceptionnelle semaine de ride aux 2 Alpes, nous avons tenté d’approcher du glacier de La Meije pour poser nos lattes jamais repues sur les pentes de La Grave. C’était sans compter sur une météo capricieuse qui reporta une nouvelle fois cette expérience. Un fabuleux guide engagé pour l’occasion, David Garcia de chez Evolution2, devant notre déception nous emmena sur quelques sentiers très accessibles de la station mais qui étaient jusque alors restés vierges. Fabuleuse entame.
Pour terminer notre séjour en beauté, c’est une descente d’un gros milliers de mètres négatifs qu’il nous proposa, jusqu’à Saint Christophe en Oisans, petit village reculé au fin fond de la vallée de Venosc, en passant au pied de ces fameuses aiguilles. Le reste se passe de commentaire, tant le spectacle vaut le détour. Les premières images sont surexposées mais la suite compense largement 🙂
A peine de retour de Montréal, jet lag à peine absorbé, je quitte à nouveau la ville pour une destination enneigée.
C’est aux 2 Alpes que nous nous retrouvons entre 5 potes, dans un chouette petit appartement, prêt à en découdre avec les mètres de fraîche récemment tombés. De toute la semaine, nous n’avons du faire intégralement qu’une dizaine de pistes. La station regorge en effet de secteurs hors pistes, accessibles facilement ou non. Pas de quoi s’ennuyer donc…
L’hiver a été chargé !
Pour raison de mon silence de toute la saison, j’invoquerais humblement un agenda fort chargé d’évènements personnels important. Rien de grave néanmoins, uniquement du positif ! Pour rattrapper mon retard ce n’est pas moins que 3 articles que je poste à l’instant, 100% à base de poudre. Les riders qui me lisent savent déjà que cette saison fut exceptionnelle en terme de quantités de neige, et ça n’a pas l’air de vouloir se terminer. En ce samedi 25 mai, il neige encore au-dessus de 1000 mètres…
En début d’année, pour changer d’air je décide de solder mes congés payés pour me barrer 3 semaines ailleurs, avec les planches. Première étape, non des moindres, je pose mes valises à Montréal au Québec pour une dizaine de jours. Alors qu’il s’était enfin décidé à neiger en France, c’est à la semaine la plus froide de l’hiver québécois que j’ai fait face. Venu principalement pour skier et revoir mes amis connus lors de mon semestre d’étudiant en 2007, avec une telle température négative les choses se sont rapidement compliquées.
On s’est finalement retrouvés à skier les pentes de la superbe station du Massif, dans le Charlevoix, par du – 40°C au mercure, je ne vous raconte pas en « ressenti »… Les gros skis étaient superflus car l’implantation des arbres autour des pistes ne permet malheureusement aucun débordement, d’autant que les patrols veillent ! Il y avait néanmoins des secteurs en sous-bois non damés, à peine sécurisés, un pur plaisir !
Peu d’images, les batteries filant vite en dessous des 40°C négatifs. Du bon son par contre 🙂
La dernière journée du trip Suisse avant de regagner nos foyers fut sûrement la plus dépaysante, passant de l’Italie à la Suisse Allemande, via le secteur italien de cette dernière. En milieu de journée, totalement cramés, nous ne savions plus quel langage utiliser…
Après une nuit en auberge obtenue à la sueur du front et grâce à quelques billets, nous entamons l’ascension du Passo di San Giacomo afin de repasser la frontière. S’en suit une fabuleuse, bien que brève, descente sur Airolo. En effet, le bitume fut regagné plus tôt que prévu, mais préférant jouer la sécurité par rapport aux horaires de train, nous n’avons pas tenté de chemin hasardeux. Le train permet ici de franchir le Saint Gothard (dont le col culmine à plus de 2100 mètres) en une dizaine de minutes, pour rejoindre Göschenen puis le Süstenpass, toujours en car postal donc.
La toute dernière descente est méga éprouvante, enchainant des zones de plat interminables, et des portions raides jonchées de dalles pierreuses, limite trialisantes. L’ultime portion routière pour rejoindre le point de départ a été coupée au montage car longue et inintéressante.
20h, le soleil se couche sur le lac de Brienz à Interlaken, la fatigue se fait sérieusement sentir après 5 jours de ride ininterrompu. Ce n’est que douzaine d’heures que je reverrais ensuite le soleil, après un éprouvant trajet d’un millier de kilomètres.
Un grand merci à Sébastien pour avoir pris part à ce voyage, ainsi qu’à tous les acteurs qui l’ont rendu possible et agréable. Et merci à Jérôme et Aurélien pour les itinéraires !
Concluons ce voyage avec une ultime rando sur deux jours. L’idée de base était d’utiliser les cars postaux de la CFF afin de rallier des cols intéressants depuis la vallée pour former une boucle au départ de Meiringen. L’ascension des cols en car pourrait être perçue comme de la flemme mais cette « aide » extérieure fut la bienvenue car une montée en pédalant aurait pu prendre une demi-journée là où le bus ne mettait qu’une demie heure, offrant de surcroit un somptueux spectacle sur l’environnement.
Le tracé initial, tiré d’un Bike Magazine d’il y a deux ans, a été légèrement amélioré sur les conseils d’un proche afin d’offrir un passage par l’Italie. Au final, ça a donné ceci:
Agrandir le plan
En une seule journée ça aurait été un peu short, d’où l’idée de rallonger en passant par l’Italie dans l’espoir d’y dénicher un gîte (qui fut finalement une superbe auberge, dégotée après maints efforts grâce à ce qu’il a semblé être le parrain mafieux local) . Départ donc en ce samedi 18 août de Meiringen, après notre première nuit légale au camping proche, pour une ascension vers le premier col, Grimselpass…
Troisième jour de trip, la fatigue se fait déjà ressentir mais nous sommes gâtés par le soleil ! Après une nuit de camping sauvage sur les hauteurs de la station, nous découvrons une des villes les plus huppées du pays.
Verbier est blottie au fond d’une superbe vallée et, malgré sa taille plutôt imposante pour une station, a su garder un aspect authentique dignes des hauts lieux Alpins. L’urbanisme est présent mais se fond dans le paysage.
Pour rouler, c’est un paradis. On est loin du côté Disneyland de Châtel avec 4 fois moins de sentiers mais tous sont parfaitement shapés, du plus rapide et aérien au plus technique et terre à terre. Le tout est couronné d’une superbe vue sur le massif du Mont Blanc. Un régal.
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Après une nuit humide en vallée d’Abondance, nous décidons de modifier notre programme en filant sur Sierre puis Chandolin plutôt que de tenter Verbier et la boue qui va avec. Grand bien nous a pris puisque le Val d’Anniviers avait, lui, été privé de précipitations.
Arrivés sur place en milieu de journée, nous sommes donc montés directement vers le col d’Illsee (2544m) avant de descendre vers le lac du même nom. S’en est suivi une courte montée vers le col de Parilet (2552m). La descente sur Agarn (620m) qui suit est fabuleuse, autant que variée. À noter que l’unique chalet que l’on croise est occupé par un couple charmant, très hospitalier!
Par contre, il semblerait que cette descente finale soit à présent interdite aux VTT, aux dires d’un autochtone croisé vers le point final. En même temps, vu l’absence totale d’indications, personne ne peut s’en douter…
Merci à Sébastien pour le cadrage occasionnel, ainsi l’auteur de ce blog et sa nouvelle monture s’exposent un peu…
C’est un fransoa méga motivé que nous retrouvons ce 14 août 2012 à 18h, tout frais sorti du bureau. Le temps de prendre quelques affaires et un covoitureur et allons nous engloutir les quelques 800 kilomètres nous séparant du saint des seins, la crème des crèmes, les Alpes !
Quelques heures de sommeil et des retrouvailles plus tard, nous entamons avec Seb la première journée d’un trip de 5 jours à travers les montagnes du Sud Ouest de la Suisse. Attaquons-donc avec Châtel, au coeur du domaine des Portes du Soleil, avec un légentaire son de M83 « Midnight City », morceau très apprécié par les deux acteurs du trip !