Cette affiche ancienne du téléphérique d’Artouste orne un mur de mon appartement depuis quelques années. Grosse déception arrivé sur place, il n’est pas ouvert aux civils. Seuls les agents EDF l’empruntent pour l’entretien de je-ne-sais quelle installation. À la place, d’antédiluviens oeufs permettent au quidam d’atteindre la station. Bref, là n’est pas l’intérêt de l’article.
La station est carrément bien dimensionnée pour une journée ou deux. Les chemins, relativement naturels, varient entre la tourbe, la terre et la caillasse. Dans les bois, c’est plutôt raide et engagé avec des passerelles bien foutues et safe. Pour travailler les traj’ entre les racines, les sentiers de couleur noire sont idéaux.
Bon, cette théorie est valable quand le terrain est sec. Artouste, c’est pas le Béarn pour rien. Donc forcément, il a fallu que la pluie accompagne ma première visite et redistribue les cartes. Partie facile apriori néanmoins, en tant que seul joueur de la journée. finalement, j’ai enchaîné les descentes sur la piste rouge, seule à peu près pratiquable pour faire quelques images potables sans risquer sa vie à la moindre épingle. Le soleil s’est pointé en milieu d’après-midi, mais ces allées et venues pédestres m’ont rincé.
Big up au gérant de la location qui s’occupe également du bike park, courage !
Son de Kid Cudi : « Just What I am ». Ça tombe sous le sens. Allez y rouler, feignants.